Mais revenons au Roi Rac dont les ennuis vont égaler ceux de Petit Pions
Donc pour empêcher le Roi Rac, l’Empire avait fait normalement appel à ses valeurs sures en Coup Fourré. Evidemment, il y avait le « Grand Maître des Secrets », son ami PigeOnni et tous ses Trouski sévères à lunettes et grosse tètes.
Justement il avait une Petite Pionne sur cette affaire de maison des pauvres de Paris. Elle lui en avait donné tout plein de billets blancs où tout y était raconté. Ensuite il avait grillé la Petite Pionne avec son ami PigeOnni en racontant qu’elle était folle.
Il avait du en raconter des tas d’histoires et des tas d’histoires dans la lucarne à histoires.
Mais bon, le bas peuple de France s’en foutait totalement de cette histoire de maison des pauvres et d’habits de Roi qui sentait le Coup Fourré même si c’en n'était pas.
Car le bas peuple de France se foutait de tout et sentait souvent les Coups Fourrés, ce qui énervait particulièrement l’Empereur.
Le bas peuple de France avait cette particularité de s’en foutre et de rêver le nez au vent à tout ce qu’il pourrait se mettre pour se faire plaisir et bien se marrer.
Des lois aussi, il s’en foutait. Il y avait bien des lois au royaume de France mais c’était juste pour rire. Personne ne les respectait. Il y avait bien des flics pour faire respecter les lois. Mais les flics s’en foutaient aussi.
Ils étaient joyeux les flics quand ils fêtaient l’heure de l’apéritif en faisant Pin Pon partout.
Aussi, ils passaient tout leur temps à s’espionner et à se chamailler alors des lois, vous pensez bien qu’ils s’en foutaient !
Pourtant, de temps en temps, pour rappeler qu’ils existaient, ils tapaient sur un « bougnoul » par hasard qui passait là par hasard. Il faut dire que les « bougnouls » du Royaume de France avaient toujours l’aire d’avoir fait une bêtise. Alors les flics disaient que s’ils ne savaient pas pourquoi ils tapaient sur le « bougnoul », le « bougnoul » lui savait pourquoi on lui tapait dessus. En plus c’était un proverbe « bougnoul » à propos de leur femme, alors…
Il en mourait beaucoup.
C’était vraiment comme la guerre.
Il y avait bien de gros gendarmes sur les routes pour arrêter ceux qui roulaient trop vite ou qui avaient bu une bouteille, mais pour s’arranger et pas se faire trop gronder le bas peuple proposait toujours une bouteille pour boire, au gros gendarme pas méchant qui demandait plutôt une caisse et on en parlait plus.
Vous pensez donc comme l’Empereur et tous ses Pasteurs n’aimaient pas le Royaume de France ! C’était le foutoir, qu’ils disaient.
On lui avait même dit, et il ne voulait pas le croire, non ! On du lui montrer dans une lucarne, que c’était vrai. Le bas peuple de France ne savait même pas faire la queue réglementaire à l’arrêt d’autobus.
Alors que le bas peuple de l’huile, lui savait parfaitement bien comment le premier de la file doit mettre le bout de sa chaussure juste au raz de la ligne, pas dessus surtout ! Au raz ! Et les autres savaient se mettre derrière bien en ligne, bien droite, derrière, sans se toucher bien sur, parce que le bas peuple de l’huile ne se touchait jamais. Les Pasteurs sévères veillaient.
Pour se toucher ? Eh ! Evidemment ! Des fois ils étaient obligés. Ils devaient boire une bouteille entière, comme l’Empereur. L’embêtant c’est que parfois ils se battaient !
Ils rentraient chez eux très très vite et, derrière les volets, ils tiraient sur tout ce qui bouge avec les armes que lui avait vendus le Comité de l’Huile et des Armes.
Et tous ceux qui n’étaient pas rentrés chez eux assez vite étaient touchés et souvent mourraient.
Il y avait même une espèce d’horloge dans la ville de la Grosse Pomme qui comptait tous ceux qui mourraient.
Ding… tué par son voisin.
Ding… tué par sa femme.
Ding… tué par son chien.
Mais les Grand Diffuseurs de l’Empire bien graissés n’en parlaient jamais, car, s’ils en parlaient, le bas peuple de l’huile aurait eu plus peur des armes du Comité que des ennemis traditionnels et n’aurait plus acheter d’armes au super marché.
Bien entendu le comité de l’Huile et des Armes n’aurait pas aimé car cela du tout, vous pensez, le manque à gagner !
Mais revenons à notre Petit Pion Transmetteur Bidon car c’est bien lui le triste héros de cette histoire.
- il est con Petit Pion avec ses histoires bidons, de sorcières, de spadassini, de Zigouille et de lunes volées.
Il était la risée de tous les comités secrets. Il y en avait beaucoup au royaume de France car pour sortir du bas peuple il fallait absolument appartenir à un comité secret et le dire bien haut avec des airs secrets.
Les chiens du Grand Diffuseur faisaient admirablement leur travail de le faire passer pour un con ce brave Petit Pion.
Pour expliquer un peu cette Effroyable Histoire, il faut dire que les membres du comité des Huiles et des Armes n’aimaient pas du tout la ville de la Grosse Pomme. Cette ville était pourtant dans l’Empire, mais ils ne l’aimaient pas pour plusieurs raisons. D’abord ses habitants venaient de partout du monde entier, il y avait des Rastaquouères, des Bougnouls, des Juifs, des Niakoués, des peuples divers et variés que les membres du Comité avaient tous rassemblés sous le même nom: Métèques.
Ces métèques ne ressemblaient en rien au brave bas peuple chercheur d’huile de l’Empire. Ces métèques, en plus, n’avaient pas l’habitude de faire de la graisse avec de l’Huile comme tout le monde en ce temps là. Ils faisaient de la graisse… avec de la graisse et ils en faisaient beaucoup. Ils mettaient de la graisse dans une grande boite qu’ils appelaient La Bourse. Ils faisaient passer un peu de temps, puis ils ouvraient la boite et, miracle, il y avait plus de graisse dedans. Les Pasteurs sévères d’Empire n’aimaient pas ça du tout. Ils disaient que c’était péché, que le temps appartenait à Dieu et pas à eux, que c’était irrégulier de faire de la graisse comme ça et que les honnêtes gens devaient faire de la graisse avec de l’Huile.
Puis les habitants de la Grosse Pomme, avec la graisse facilement gagnée, ils s’amusaient. Ils dansaient en riant et buvaient des bouteilles et les Pasteurs sévères d’Empire n’étaient pas contents que l’on boive comme ça des bouteilles sans faire des enfants après.
Les Pasteurs grondaient très fort en montrant le ciel du doigt et en fronçant les sourcilles.
Alors Babylone Grosse Pomme avec ses deux tours à métèques, allait subir le même sort !
Plein de Petit Pion d’Empire dynamitèrent les deux tours de Babylone grosse pomme et pour faire plus joli ils y jetèrent deux avions téléguidés dedans.
Comme prévu, on mis ça sur le dos des Horribles Bougnouls d’Al Dada.
Ah ! Al Dada !
Tout excité, il appela le Grand Maître des Secrets son chef vénéré.
- Mais bien sur Petit Pion lui répondit le Grand Maître en se frottant les mains.
Eh ! Eh ! Eh ! Il voyait tout le parti à en tirer. Si on mélangeait cette histoire avec les autres, on mettrait tout à la poubelle d’un coup.
Petit Pion avait des amis au Réseau Volant. Il les avait connus du temps où il devait remplir le Livre des Histoires. Il avait du les surveiller. Mais à force de les surveiller, il s’en était fait des amis.
Ils lui avaient dit, les gars du Réseau Volant :
- Ecoute Petit Pion t’es là dehors à nous surveiller, tu vas prendre froid ! Viens donc prendre un café, tu pourras mieux nous surveiller.
Bien sur ils ne connaissaient pas encore le nouvel art consommé du Véritable Coup Fourré où tout est montré.
Et ils étaient tout étonnés.
Petit Pion lui, courait partout, et il en parlait à son chef vénéré, Le Grand Maître des Secrets qui lui disait :
Petit Pion leur avait même présenté son ami le Chef du Réseau Volant et tous lui avaient dit :
- Il faut écrire le livre Réseau Volant, sur cette Effroyable Histoire. On est derrière toi ! oui bien derrière répétèrent-ils tout bas.
Cependant il ne trouvait pas d’éditeurs. Ils avaient tous peur ou étaient bien trop graissés. Il demanda donc à Petit Pion de lui en trouvé un. Petit Pion demanda à son chef vénéré le Grand Maître des Secrets. Celui-ci lui dit :
- J’en connais un et il sera parfait. Va voir de ma part les éditions de « La Voie de Garage ».
(A suivre)